Gentilhommière XVIe Verpillières (emplacement)
En 1429 Verpillières est ravagé par les Anglais commandé par Jean Rarados.
Possession de la famille de Roye, la seigneurie principale passa aux Hangest, avant de revenir aux Roye à la fin du Moyen-Âge.
A Antoine de Roye, tué en 1515 à Marignan, succédèrent son fils Charles, puis sa petite-fille Eléonore qui épousa en 1551 Louis de Bourbon, prince de Condé.
En 1552 le village est incendié par les soldats du comte du Rœulx.
Le château paraît être du 16e siècle.
Passées à Charlotte de La Rochefoucauld, les terres de Roye et de Verpillières furent finalement adjugées en 1630 à Maximilien de Belleforière, seigneur de Tilloloy.
En 1643, Robert du Chesne acheta la maison seigneuriale.
En 1636 l’armée de Gaston d’Orléans qui voulait reprendre Roye aux Espagnols campa dans ce village pendant 5 jours et y commit de grands ravages. Quelque temps auparavant les Espagnols l’avaient déjà dévasté.
En 1653 les habitants ont à souffrir des ravages causés par l’armée de Condé.
En 1757, la veuve de Charles de Lancry la revendit à Charles-André Poitevin.
En 1790, trois jeunes gens dont deux des principales familles rejoignent le camp de Meaux comme volontaires.
L’invasion de 1814 passe sans laisser de trace ; celle de 1815 ne donne lieu qu’à quelques réquisitions de peu de valeur.
En 1870 passage à plusieurs reprises de troupes allemandes. Réquisition assez importante mais faites régulièrement.
Devient par la suite propriété de M. Dollé, de Saint-Quentin.
Le château avait du perdre dès la fin du XVIème siècle sa vocation résidentielle.
Il était en 1914 le siège de l’exploitation agricole de Louis Poizeaux, maire de la commune, qui mourut tragiquement fusillé par les Allemands.
Gravement endommagé par l’artillerie, il fit l’objet de plusieurs expertises, lors de la détermination de l’indemnité due au titre des dommages de guerre.
L’un des architectes jugeait que des sauvetages étaient susceptibles d’être opérés, mais il ajoutait qu’il faudrait employer des ouvriers spéciaux que l’on rencontre peu dans les régions libérées ; la modicité de l’indemnité allouée en 1924 détermina finalement Mme Poizeaux à faire abattre les ruines.
C’était un exceptionnel exemple de demeure seigneuriale du XVIème siècle.
Portfolio
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